INTRODUCTION
Voila à quoi ressembler un ordinateur dans les années 40-50.Des gros blocs de transisteurs et circuits dans des salles ventilées.Puis grâce à la miniaturisation dans les années 60 le microprocesseur est née.
Et rapidement le premier micro ordinateur.
Dans cet article vous découvrirez l’ascension de IBM et sa chute,la naissance de Microsoft et Apple, l’explosion des ventes de Windows et plus….
Petit historique :
Tout débute dans la Silicon Valley il y a un peu plus de 40 ans, essentiellement dans les garages. Avant, il n’y avait que des gros systèmes, lents, énormes, complexes d’emploi.
L’Armée invente le COBOL (1er langage informatique) pour faciliter la programmation en remplaçant les commutateurs de l’ENIAC.
Mai 1973 : Le premier micro-ordinateur vendu tout assemblé apparaît : il s’agit du Micral conçu par François Gernelle de la société R2E dirigée par André Truong Trong Thi. Ce micro est basé sur le microprocesseur Intel 8008.
La machine ne survécût pas au rachat de R2E par Bull.
Juin 1973 : Le mot microcomputer (micro-ordinateur) apparaît pour la première fois dans la presse Américaine dans un article au sujet du Micral.
1973 : Gary Kildall écrit le premier système d’exploitation pour micros : CP/M (Control Program for Microcomputers). Il devint le système d’exploitation de prédilection pour les premiers micro ordinateurs à usage professionnel. Au milieu des années 70, il semblait devoir durer définitivement mais le choix d’un interpréteur Basic dans les premiers micro ordinateurs à usage personnel fit qu’il disparut rapidement de la scène.
Mais c’est véritablement l’invention du micro-processeur par Intel en 1973 (le 8080) qui crée les micro-ordinateurs.
Fin 1974 : Gary Kildall auteur du CP/M, et sa femme fondent Intergalactic Digital Research Inc. (renommé par la suite Digital Research Inc.) dans le but de commercialiser ce système d’exploitation pour micros.
DE 1975 à 1984
En janvier 1975 : l’Altaïr 8000 d’Ed ROBERTS voit le jour.
Février 1975 : Paul Allen présente son tout nouveau BASIC écrit pour l’Altair à Ed Roberts, son concepteur. Bill Gates et Paul Allen vendent une licence de BASIC à MITS, la compagnie d’Ed Roberts. Le BASIC devient le premier langage évolué disponible sur micro.
Mars 1975 : Première réunion du Homebrew Computer Club dans un garage de Menlo Park en Californie. Parmi les 32 participants, on peut noter la présence de Steve Wozniak. Une démonstration de l’Altair est effectuée.
Avril 1975 : Harry Garland et Roger Melen reçoivent le second prototype de l’Altair construit par Ed Roberts. Le premier prototype fût perdu en 1974 par le transporteur lors de l’envoi à la revue Popular Electronics. L’altair était basé sur le nouveau processeur Intel 8080 tournant à 2 MHz, adressant 64 Ko de mémoire et exécutant 640000 instructions par seconde. MITS commence à le vendre en Avril pour 395 $ (498 $ assemblé) avec 256 octets de mémoire.
Le nom de cette machine vient d’un épisode de la série Star Trek : “Voyage to Altair”.
Juin 1975 : Bill Gates et Paul Allen renomment leur compagnie Traf-O-Data en Micro-Soft (le tiret disparaîtra plus tard).
Juillet 1975 : Bill Gates et Paul Allen mettent en vente les version 4 Ko et 8 Ko de leur Basic 2.0
1975 : Michael Shrayer écrit le premier logiciel de traitement de texte pour micro ordinateur sur son Altair : Electric Pencil.
Jim WARREN invente la West Coast Computer Faire, véritable foire de la micro-informatique, et les micros commencent à se vendre. A la WCCF, un timide génie des puces, Steve WOZNIAK, expose une machine de son cru. Steve JOBS le remarque et ils décident de fonder une société : Apple Computer. Ils créent immédiatement l’Apple I qui se vend à . . . 50 exemplaires !
Mars-Avril 1976 : Steve Jobs (21 ans, travaillant chez Atari) et Steve Wozniak (26 ans, travaillant chez Hewlet Packard) fondent la société Apple le 1er Avril 1976. L’ordinateur sera vendu au Byte Shop pour 666.66 $ avec 256 octets de ROM, 8 K octets de RAM et une sortie vidéo sur téléviseur. Sa ROM lui permet d’être opérationnel dès l’allumage car elle contient un petit programme appelé “moniteur” qui permet de rentrer le code hexadécimal directement au clavier. Il suffit alors de rentrer les 4 K octets de code hexadécimal du Basic à la main pour pouvoir utiliser ce langage avec les 4 K octets restants. On raconte que Steve Wozniak connaissait le code par coeur et pouvait le saisir en 20 minutes
Août 1976 : Steve Wozniak commence à concevoir ce qui deviendra l’Apple II
Décembre 1976 : Steve Wozniak et Randy Wigginton présentent le premier prototype de l’Apple II lors d’une réunion du Homebrew Computer Club.
1976 : La société IMSAI lance l’IMSAI 8080, basé sur le processeur Intel 8080 et utilisant le système d’exploitation CP/M. Cette machine contribua au grand succès de CP/M.
Février 1977 : Apple Computer déménage du garage de Steve Jobs vers un bureau à Cupertino en Californie.
Avril 1977 : Apple Computer présente son ordinateur Apple II lors du West Coast Computer Faire à San Francisco. Il est équipé d’un processeur 6502, de 16 Ko de Rom, 4 Ko de Ram, de 8 slots d’extension, d’une carte graphique couleur, d’un clavier, de manettes de jeu, d’un écran et du Basic intégré en ROM. Il est vendu 1300 $. Il s’agit du premier micro-ordinateur capable d’afficher des graphiques en couleurs. 35000 exemplaires seront vendus lors de la première année alors que seuls 175 kits de l’Apple I se sont vendus depuis 1976.l’Apple II qui fait un véritable triomphe. Ce qui va faire décoller les ventes de l’Apple II, c’est Visicalc, le premier tableur. A partir de ce moment, la micro-informatique envahit le marché de l’entreprise.
Avril 1977 : Lors de ce même salon, Commodore Business Machines Inc. présente son ordinateur PET. Il est équipée d’un processeur 6502, de 14 Ko de Rom, 4 Ko de Ram, d’un clavier, d’un écran et d’un lecteur de cassettes. Il est vendu pour 800 $ .
Août 1977 : La division Radio Shack de Tandy présente sont ordinateur TRS 80. Muni d’un processeur Z80, de 4 Ko de Rom, de 4 Ko de Ram, d’un clavier, d’un écran et d’un lecteur de cassettes, la machine est vendue 600 $. 10000 exemplaires seront vendus lors du premier mois.
1977 : La société Belge INDATA commercialise son micro ordinateur DAI. Une véritable machine multimédia très en avance sur son temps :
microprocesseur Intel 8080A à 2 MHz, 48 Ko de Ram, graphismes en 336×256 pixels en 16 couleurs, son sur 4 voies stéréo (enveloppe programmable), coprocesseur mathématique optionnel, ports série, parallèle, 2 lecteurs de micro cassettes, joysticks analogiques et surtout 6 entrées/sorties digitales/analogiques permettant de piloter des automatismes divers dont un bras robotisé sans oublier une carte optionnelle permettant l’incrustation d’images vidéo !
Malheureusement, tout ceci avait un prix : 15000 Francs, bien trop cher pour assurer le succès de cette machine de rêve.
Janvier 1978 : Apple présente son premier lecteur de disquettes lors du CES de Las Vegas. Il sera vendu 495 $.
Décembre 1978 : Atari présente ses ordinateurs personnels Atari 400 et Atari 800 basés sur le processeur 6502A à 1.8 MHz et munis de 10 Ko de Rom et 8 Ko de Ram (16 pour le 800).
1978 : Apple Computer commence à travailler sur un super-Micro Ordinateur. Nom de code Lisa.
Juin 1979 : Texas Instruments lance le TI 99/4 muni du processeur 16 bits TMS 9940 pour 1500 $. Une version plus évoluée et munie d’un clavier mécanique est sortie en 1982 : le TI 99/4A .
La particularité de cette machine était la gestion par le matériel de “sprites”, ce qui permettait une animation de petits pavé graphiques reprogrammables avec une fluidité sans égale à l’époque.
Décembre 1979 : Un groupe de développeurs de chez Apple dont Steve Jobs assiste à une démonstration de l’Alto au Xerox PARC. Ils avaient été invités par Xerox qui, ayant investi dans la toute jeune société Apple, souhaitait leur montrer ce qui était en cours de développement au PARC.
Cette visite va donner une nouvelle orientation au projet Lisa, en cours depuis 1978. En effet, en 1971, Xerox invente une interface graphique sur un ordinateur Alto utilisant une souris. C’est un système complètement révolutionnaire, mais les dirigeants de la Xerox ne croient pas en l’avenir de ce système et rangent l’Alto dans les sous-sols de l’entreprise.
Steve JOBS est invité à visiter les laboratoires de la Xerox en décembre 1979. Il y découvre l’Alto et son interface graphique. Steve JOBS comprend que ce sera le futur système d’exploitation pour Apple. A partir de là, tout va changer chez Apple.
Bill ATKINSON crée une interface graphique sur l’ordinateur Lisa. Mais le Lisa est trop cher et ne se vend pas. JOBS est alors évincé du projet Lisa et s’empare de l’idée de Jeff RASKIN qui travaille à créer une nouvelle machine (le Macintosh).
Février 1980 : Sinclair Research annonce le ZX 80, un micro ordinateur basé sur le processeur NEC 780-1 à 3.25 MHz et muni de 4 Ko de Rom et 1 Ko de Ram extensibles à 16 Ko. Il ne coûte que 1250 F avec 1 Ko et 1900 F avec 16 Ko de Ram.
Avril 1980 : La société Française Lambda Systèmes commercialise le Victor Lambda au prix de 4000 F. Il est équipé d’un microprocesseur Intel 8080A à 4 Mhz, de 2 Ko de Rom, de 16 Ko de Ram et d’un lecteur de cassettes intégré. Il a pour particularité d’afficher du texte et des graphiques assez grossiers : texte en 12 lignes sur 17 colonnes et graphiques en 113×77 pixels !
IBM, le géant de l’Informatique, a peur de ces nouveaux concurrents et va décider d’inventer un micro-ordinateur
Juillet 1980 : IBM recherche un système d’exploitation pour son projet de micro ordinateur. Ils pensèrent d’abord naturellement au CP/M de Digital Research, le plus répandu. Gary Kildall n’étant pas la le jour du passage de l’équipe d’IBM (il faisait de l’avion), celle-ci s’est alors tournée vers Microsoft, connu pour vendre beaucoup de licences CP/M grâce à sa “Soft-Card” CP/M pour Apple ][.
Août 1980 : Tim Patterson de l’entreprise Seattle Computer Products développe en 2 mois, la version 0.10 de QDOS (Quick and Dirty Operating System), clone de CP/M reprogrammé pour les processeurs Intel 16 bits. En 1 mois de plus, l’éditeur EDLIN est développé. Il présentera QDOS sous le nom de 86-DOS en Septembre à Microsoft. En Octobre, Microsoft, cherchant alors dans l’urgence un système d’exploitation pour micro ordinateurs pour satisfaire la demande d’IBM, achète pour 50000$, les droits de 86-DOS.
Novembre 1980 : un contrat est signé entre Microsoft et IBM pour que Microsoft porte son Basic et un OS pour le futur micro ordinateur de chez IBM. Microsoft recevra le premier prototype un mois plus tard.
IBM, possédant alors un DOS, peut ainsi sortir son PC, qui se vend grâce au tableur Lotus 1-2-3. IBM lance son 5150 Personal Computer équipé d’un processeur Intel 8088 à 4.77 MHz, de 64 Ko de Ram, de 40 Ko de Rom, d’un lecteur de disquettes 5″25 et du système d’exploitation PC-DOS 1.0 pour 3000 $. Une version haut de gamme avec carte graphique couleur CGA (640×200 en 16 couleurs) coûtait 6000 $. Il n’apporte rien d’original par rapport aux machines déjà présentes sur le marché sinon le “poids” d’IBM.
Février 1981 : Steve Wozniak, co-fondateur d’Apple, créateur de l’Apple I et de l’Apple II est victime d’un grave accident aux commandes de son avion personnel qui lui occasionnera une perte de mémoire à court terme pendant une longue durée. Il ne retournera au travail chez Apple qu’en Juillet 1983 et quittera la société en Février 1985.
Mars 1981 : Sinclair annonce le ZX 81, un micro ordinateur basé sur le processeur Z80A et muni de 4 Ko de Rom et de 1 Ko de Ram extensibles à 48 Ko. Prix de vente : 200 $ (environ 1000 F en France).
1981 : Apple commercialise l’Apple III, une évolution de l’Apple II munie d’un microprocesseur 6502A à 2 MHz, de 128 Ko de Ram, d’un lecteur 5″1/4 intégré et d’une carte 80 colonnes. Plutôt orienté vers l’entreprise, des problèmes de fiabilité (il était parfois nécessaire d’appuyer sur les composants pour les remettre en place !) et une compatibilité limitée avec l’Apple II entraineront l’échec de cette machine.
1982 : Création de la société Compaq Computers. Rod CANYON (Compaq) va créer une version portable du PC d’IBM par rétro-ingénierie. Le seul problème est de fabriquer une puce ROM-BIOS car seul IBM en possède une. En novembre 1982, Compaq y parvient ! Compaq présente le Compaq Portable PC doté d’un 8088 à 4.77 MHz, de 128 Ko de Ram, d’un lecteur 5″25 et d’un écran monochrome 9″.
Il est vendu 3000$ est est compatible avec le PC d’IBM. Compaq a dépensé 1 million de $ pour entièrement recréer une ROM BIOS qui permette à sa machine d’être compatible PC sans violer les Copyrights d’IBM.
Dès lors, IBM se retrouve dans une impasse car les prix chutent sans cesse d’une part, et les clones se multiplient d’autre part.
Avril 1982 : Sinclair lance son ZX Spectrum pour succéder au ZX 81. La machine est munie d’un microprocesseur Z80A à 3.5 MHz, de 16 Ko de Rom, de 48 Ko de Ram et peut afficher en 256×192 pixels en 8 couleurs.
Malgré ses quelques défauts : clavier à touches cahoutchouc et multiples commandes Basic sur chaque touche (jusqu’à 6 !) ce sera le plus grand succès commercial de Sinclair, il s’en vendra plusieurs millions.
Mai 1982 : Microsoft commercialise la version 1.1 de son MS/DOS pour IBM PC et aussi, c’est plus original, une version 1.25 pour compatibles PC !
Septembre 1982 : Commodore commercialise le Commodore 64, une machine dotée d’un microprocesseur 8 bits 6510, de 64 Ko de Ram, de 20 Ko de Rom, du Basic, d’un circuit son spécialisé et de graphiques couleur pour le prix très attractif de 600 $ (4000F). C’est encore à ce jour le modèle d’ordinateur le plus vendu : entre 17 et 22 millions d’unités.
1982 : Thomson commercialise le TO 7. Equipé d’un 6809e à 1 MHz, de 8 Ko de Ram, d’une trappe pour insérer des cartouches de ROM contenant des programmes, d’un clavier type “membrane” et capable d’afficher des graphiques couleur en 320×200, le tout pour 3700 F.
L’originalité de la machine, c’est son stylo optique qui permet de dessiner directement sur la télé avec un logiciel de dessin ou des programmes écrits en Basic.
Bien sur, le succès de cette série d’ordinateurs viendra surtout du Plan Informatique pour Tous du gouvernement Français qui va garnir toutes les écoles (et leurs placards ?…) de machines Thomson.
Janvier 1983 : Apple présente un nouvel ordinateur exceptionnel : le Lisa (Local Integrated Software Architecture). Il comprend un 68000 à 5 MHz, 1 Mo de Ram, 2 Mo de Rom, un écran graphique intégré de 12″ d’une résolution de 720×364 pixels, deux lecteurs de disquette 5″25 contenant 871 Ko, un disque dur de 5 Mo interne et surtout, il est entièrement et exclusivement utilisable à la souris grâce à son interface graphique.
Le développement de cet ordinateur a coûté extrêmement cher à Apple (50 millions de $ pour le matériel et 100 millions de $ pour le logiciel), ce qui explique son prix élevé de 10000 $. Malgré ce prix, il s’agit tout de même du premier ordinateur personnel à interface graphique.
Du fait de son prix, cette machine rencontrera un succès limité (100000 exemplaires vendus).
Pendant le même temps, Apple doit affronter IBM et son PC. JOBS, continuant de voir en IBM la bête noire, invite Bill GATES à voir son projet de Macintosh en 1982 : il vient de faire entrer le loup dans la bergerie !
Janvier 1983 : Commodore vend son millionième VIC 20.
Mars 1983 : IBM commercialise son IBM PC XT équipé d’un disque dur de 10 Mo et d’un port série pour le prix de 5000 $. Il tourne sous MS/DOS 2.0 qui amène le support des disques dur jusqu’à 10 Mo, les disquettes de 360 Ko et la notion d’arborescence de répertoires sur le disque dur ou les disquettes.
Janvier 1984 : Lors de la mi temps du Superbowl, Apple diffuse le spot publicitaire “Orwellien” 1984 :
On January 24th, Apple Computer will introduce Macintosh. And you’ll see why 1984 won’t be like “1984”.
Ce spot a été diffusé une seule fois mais, du fait de son aspect exceptionnel, il a été rediffusé des dizaines de fois lors des journaux télévisés.
24 Janvier 1984 : Steve Jobs présente l’Apple Macintosh au public. L’ordinateur se présentera lui même en disant “Hello, I am Macintosh and I am glad to be out of that bag” 🙂
Le Macintosh est équipé d’un 68000 tournant à 8 MHz, de 128 Ko de Ram, 64 Ko de Rom, d’un lecteur de disquettes 3″1/2 400 Ko, d’une souris et d’un écran noir et blanc intégré 9″ d’une résolution de 512×384 pixels.
Comme le Lisa, le Macintosh s’utilise entièrement à la souris grâce à son interface graphique. Mais il est trop cher, livré avec trop peu d’applications.
C’est alors qu’Apple conclut un accord avec la société Adobe pour crée un logiciel wysiwyg : la PAO est née ! Le Macintosh devient la machine de tous les graphistes et éditeurs. Mais en 1985, le conseil d’administration d’Apple demande à Steve JOBS de démissionner, suite à toutes ses erreurs. A partir de là, Apple regagne de l’argent.
Chez Microsoft, on essaie de crée une interface graphique comme celle du Mac, Windows 1, qui sort en 1990. Mais de 1984 à 1990, Apple attaque Microsoft pour plagiat de l’interface graphique ;heureusement, Apple perd le procès !
Avril 1984 : Microsoft présente Interface Manager (renommé par la suite Windows), un concept d’interface graphique pour le PC, et annonce sa sortie prochaine.
Juillet 1984 : Jack Tramiel, fondateur de Commodore et ayant quitté cette société en Janvier 1984 prend le contrôle d’Atari pour 240 Millions de $.
Août 1984 : Commodore rachète une petite société en train de mettre au point un nouveau micro ordinateur aux caractéristiques audio/vidéo révolutionnaires : Amiga Corporation.
Septembre 1984 : Digital Research commercialise son interface graphique GEM pour IBM PC.
1984 : Pour succéder au ZX Spectrum, Sinclair lance le QL (Quantum Leap). Il était muni d’un processeur 8/32 bits Motorola 68008 à 7.5 MHz, de 128 Ko de Ram, de 48 Ko de Rom contenant un système d’exploitation multi-taches et d’un Basic et pouvait afficher en 512×512 en 4 couleurs. La machine était aussi équipée de deux lecteurs de microcassettes de 100 Ko chacune et était vendue avec 4 logiciels de bureautique écrits par Psion.
Du fait du manque total de fiabilité de ses lecteurs de micro cassettes et du positionnement curieux comme machine de bureau, ce sera un échec total et la dernière machine Sinclair.
1984 : Amstrad commercialise un micro familial 8 bits bon marché : le CPC 464 qui rencontrera un très grand succès en Europe.
La machine est dotée d’un Z80A à 4 MHz, de 32 Ko de Rom, 64 Ko de Ram et intègre d’origine un lecteur de cassettes et un écran, le tout pour 3000 F (ou 4500 F avec écran couleur).
1984 : Thomson commercialise le MO 5. Processeur 6809e à 1 MHz, 16 Ko de Rom, 48 Ko de Ram et clavier caoutchouc pour 2400 F.
Encore une fois, le plan Informatique Pour Tous garantira le volume de vente de cette machine et assurera le remplissage des placards des écoles Françaises…
DE 1985 à 1995
Janvier 1985 : Atari présente l’Atari 130 ST pour 400 $ et l’Atari 520 ST pour 600$ (9500F en France). Muni de 128 Ko de Ram pour le premier et 512 Ko de Ram pour le second, il dispose du processeur 16/32 bits Motorola 68000 à 8 MHz, de 192 Ko de Rom, d’une souris, d’un lecteur de disquettes séparé, de ports MIDI et il est capable d’afficher des graphiques en 512 couleurs. La grande originalité est son interface entièrement graphique : GEM développé par Digital Research.
En référence à Jack Tramiel, patron d’Atari et au Macintosh, le ST est rapidement surnommé Jackintosh.
Janvier 1985 : Microsoft lance son logiciel de traitement de textes Word pour Macintosh.
Janvier 1985 : Commodore commercialise le remplaçant du CBM 64 : le CBM 128. Cette machine disposait de 2 microprocesseurs : un 8502 tournant à 1 MHz en mode compatible CBM64 ou à 2 MHz en mode CBM 128 et un Z80 pour pouvoir faire démarrer l’ordinateur sous CP/M si un lecteur de disquettes était connecté. La machine disposait de 128 Ko de Ram et de 44 Ko de Rom contenant un Basic nettement amélioré par rapport au CBM 64.
La machine, sortie un peu tardivement remporta un succès relatif.
Mars 1985 : Le cofondateur d’Apple, Steve Wozniak quitte la société pour fonder une société de jeux vidéo.
Mai 1985 : Le cofondateur d’Apple, Steve Jobs est “viré” de la direction par John Sculley, nouveau patron d’Apple et ex patron de Pepsi Cola.
Mai 1985 : Microsoft présente sa nouvelle interface graphique Microsoft Windows 1.0 lors du salon Comdex et annonce sa vente pour Juin au prix de 95 $.
Mai 1985 : Microsoft lance la première version de son nouveau tableur graphique Excel pour Macintosh.
Juillet 1985 : Commodore présente l’Amiga 1000, une machine révolutionnaire pour l’époque, à la fois pour son système d’exploitation multitaches muni d’une interface graphique, le Workbench, mais aussi par ses performances graphiques hors du commun dues non seulement au microprocesseur Motorola 68000 qui l’équipe mais aussi aux composants spécialisés qui s’occupent de la gestion du graphisme et du son. La machine est ainsi capable d’afficher des images en 4096 couleurs, d’afficher plusieurs résolutions différentes sur des parties de l’écran et de jouer du son digitalisé en stéréo sur 4 canaux.
Munie de 256 Ko de Ram, d’un lecteur de disquettes 3″1/2 de 880 Ko et d’une souris, la machine sera vendue 1300 $ (18000F en France).
Novembre 1985 : Microsoft met enfin Microsoft Windows 1.0 sur le marché, deux ans après son annonce, au prix de 100 $.Windows 1.0 est finalement lancé sur le marché le 20 novembre 1985 mais les choses ne furent pas aussi simples : Microsoft doit alors faire face a des violations de copyrights déposés par la firme de Steve Jobs.
Apple estime en effet que la “Corbeille” est une de leur idée originale tout comme la superposition des fenêtres. Par ailleurs les menus déroulants sont plagiés et l’agrandissement des fenêtres rappelle étrangement l’interface du Macintosh. En tout, Apple estime que Microsoft leur a repris 170 idées originelles. Au cours d’un long procès et de plusieurs consensus, c’est finalement Microsoft qui gagne.
D’une manière générale, ce premier opus n’est pas très populaire. La concurrence fait mieux et les outils de Windows 1.0 sont inadéquats avec le monde professionnel. Le système embarquait une calculette, un calendrier, un panneau de contrôle, Paint, un terminal, Write (la version ancienne de Wordpad), un gestionnaire de contacts, ClipBoard Viewer et Reversi (un jeu).
1985 : Chips & Technologies lance un ensemble de 5 composants (chipset) permettant de fabriquer un PC AT 100% compatible pour bien moins cher qu’en achetant les 63 composants utilisés dans un PC IBM.
La disponibilité de ce jeu de composants et de ROM BIOS compatibles marque le début de l’explosion du marché des compatibles PC et aussi la perte de contrôle du marché du PC par IBM.
1985 : Apple commercialise sa première imprimante laser Postscript au prix de 7000 $.
L’ensemble Macintosh + imprimante laser Postscript + logiciel de mise en page va donner naissance au marché de la PAO (Publication Assistée par Ordinateur) qui va révolutionner l’imprimerie.
Septembre 1986 : Alors que tous les constructeurs attendent qu’IBM se décide à sortir un PC muni d’un processeur 80386 pour le cloner, Compaq décide de prendre tout le monde de vitesse et sort son Deskpro 386 qui rencontrera un grand succès.
1986 : Adobe commercialise Illustrator pour l’Apple Macintosh. Il sagit du premier logiciel de dessin Postscript.
1986 : Apple lance une version améliorée du Macintosh : le Mac Plus muni de 1 Mo de Ram extensible à 4 Mo, d’une interface SCSI, d’un lecteur 3″1/2 de 800 Ko de capacité et d’une interface réseau Appletalk.
1986 : Atari commercialise de nouvelles versions de l’Atari ST avec lecteur de disquette et alimentation intégrés : Le 520 STf avec 512 Ko de Ram au prix de 4000 F et le 1040 STf avec 1 Mo de Ram au prix de 10000 F.
HISTOIRE DE LA MICRO INFORMATIQUE EN VIDEOS
WINDOWS LA SUITE …
Microsoft continue de développer son système et en 1987 la compagnie présente Windows 2.0.
Pour cette nouvelle version, Microsoft a concentré ses efforts sur l’utilisation générale et de l’interface graphique.
En plus des icônes cliquables, Microsoft y introduit la superposition des fenêtres…au grand damne d’Apple.
Il est désormais possible d’utiliser des applications telles que Word ou Excel ainsi que celles développées par les autres compagnies qui virent alors leur marché en pleine croissance.Par la suite, en mai 1987, deux variantes de Windows 2.0 sont proposées : Windows/286 et Windows/386. Il s’agit véritablement de la version 2.1. Le système avait pour objectif fonctionner sur les processeurs Intel. Windows allait enfin prendre en charge la RAM pour pouvoir allouer plus de mémoire à ses programmes.
En mai 1990, Microsoft publie Windows 3.0. Bien plus qu’une simple mise à jour, Windows 3.0 est capable de gérer plus de 640K de mémoire vive. Par ailleurs, il est doté d’une interface graphique repensée et bien plus puissante. Avec ce nouveau système, Microsoft propose une alternative de qualité au Macintosh. Aussi, de plus en plus de développeurs concentrent leurs travaux sur Windows et le support natif de ces programmes a été grandement amélioré. La prise en charge des graphiques est aussi bien plus poussée que la concurrence, notamment avec les cartes vidéo VGA.
En mars 1992, Microsoft sort Windows 3.1, connu aussi sous son nom de code Janus. Avec plusieurs polices pré installées ainsi qu’une police TrueType, le système propose désormais des outils sérieux pour le traitement de texte. Microsoft y introduit le fameux HotDog Stand, un thème coloré à forts contrastes rouges, jaunes et noirs pour les personnes malvoyantes ou daltoniennes.Avec plus de 10 millions de copies vendues, Windows 3.0 est extrêmement populaire auprès du grand public et reste l’un des plus gros succès commercial de Microsoft.
En octobre 1992, Microsoft se lance dans un système à vocation plus collaborative. Windows for Workgroups 3.1 (nom de code Kato) est le premier du genre à proposer des options de partage d’impressions ou d’échange de fichiers. Les données d’un ordinateur sont alors accessibles sur une autre machine en réseau. Le système inclut aussi Microsoft Mail, un gestionnaire de courriers électroniques et Schedule+, qui permet de partager son calendrier au sein d’un groupe de travail.
Mais ce n’est que le début d’un long chemin…
En novembre 1988 Microsoft et IBM travaillent sur un nouveau projet alors connu sous le nom de OS/2 3.0. Mais devant le succès fulgurant de Windows 3.x, Microsoft décide de changer l’interface de programmation OS/2 et de la remplacer par celle de Windows. Ce processus ne fut pas sans tension entre les deux compagnies et IBM continua seul le développement de OS/2 tandis que Microsoft concentrait ses efforts sur leur nouveau système, Windows NT.
Windows NT (Nouvelle Technologie) est une famille de système d’exploitation à part qui se caractérise par un nouveau kernel et qui n’est cette fois pas basé sur le traditionnel MS-DOS. Windows NT est multi-tâches, multi-utilisateurs et multi-processeurs. Le système est voué à un usage professionnel, il est d’ailleurs complètement en 32 bits, par opposition a Windows 3.x qui reste en 16/32 bits.
La première version de Windows NT (3.1) est lancée en juillet 1991 et son but principal est d’augmenter les compatibilités logicielles et matérielles. De nombreux processeurs sont pris en charge et notamment l’Intel IA-32, MIPS, Alpha, PowerPC, SPARC, Intel i860 ou encore l’Intel i960. De la même manière, les éditeurs de logiciels reçoivent l’interface de programmation Win32 et le système est même capable de recevoir des programmes codés en POSIX ou OS/2. Windows NT intègre par ailleurs un gestionnaire de réseaux ainsi que le protocole TCP/IP.
Si Windows NT fut plus populaire que OS/2, il ne fut pas aussi apprécié que Windows 3.x. En effet, bien que le système fut écrit en C et pouvait donc être compilé pour fonctionner sur différents processeurs, le code final était beaucoup trop volumineux et lent à exécuter. Par ailleurs certaines applications comme Microsoft Office se révélaient problématiques en termes de compatibilité…un comble !
En août 1994, Microsoft se reconcentre sur son système d’exploitation grand public et lance son projet “Chicago”.
L’interface utilisateur est complètement retravaillée et nous retrouvons les fameux “Mes Documents” dans un nouvel explorateur de fichiers.
Chicago est conçu pour être compatible avec des programmes en 32 bits basés sur l’interface de programmation Win32 qui fit son apparition avec Windows NT. Cependant, par soucis de compatibilité et par manque de temps, le noyau principal reste en 16 bits. Ce ne fut pas sans conséquences sur la stabilité générale et les performances de Windows 95. Notons qu’il est possible d’allouer 2 gigabits de mémoire virtuelle…si l’on ose se mouiller dans les tréfonds du système qui, par défaut, reste bloqué à la limite de 512MB.
Pour la première fois, Microsoft bloque l’installation de son système sur les machines ne disposant pas de MS-DOS (V7.0 à l’époque) – MS-DOS n’a d’ailleurs plus d’autres fonctions que celui d’un lanceur et seuls les utilisateurs avancés en percevaient encore sa présence. Le mode sans échec, par exemple, avait une interface similaire à DOS et malgré les avertissements de Microsoft, certains l’utilisaient pour installer d’anciens pilotes et augmenter la compatibilité du système.
Par la même occasion, Microsoft atténue le succès grandissant de OS/2. En effet, IBM a continué le développement de son système, aussi connu sous le nom de Warp, qui déjà se retrouve pré installé sur certaines machines en Allemagne.
Il faut dire que OS/2 n’est strictement compatible qu’avec Win32 et si Microsoft a accès au code source de OS/2, IBM ne peut accéder à celui de Windows 95. Pour cette raison, IBM traîne Microsoft en justice mais l’on ne peut ignorer ce problème de compatibilité qui n’est pas pris en compte par les développeurs d’IBM.
En tout, cinq versions de Windows 95 sont sorties sur le marché :
Windows 95, Windows 95 A, Windows 95 B, Windows 95 B USB et Windows 95 C.
La première version adopte le système de fichiers FAT16, celui des dernières versions de MS-DOS, puis à partir de Windows 95 B il est possible de choisir le système de fichiers FAT16 ou FAT32. Comme son nom l’indique, Windows 95 B USB est le premier à prendre en charge le port USB et se vend dans certains pays d’Europe sous le nom de Windows 97.
Depuis le 31 décembre 2002, Microsoft a cessé d’assurer le support de Windows 95.
Entre-temps Microsoft a continué le développement de la famille et NT et en juillet 1996 la compagnie présente Windows NT 4.0.
Dans un environnement en 32bits, le système reprend l’interface graphique de Windows 95 mais se révèle beaucoup plus stable. En effet, les applications ne communiquent plus directement avec les périphériques (comme c’était le cas pour les systèmes basés sur DOS) mais passent d’abord par l’interface de programmation qui aura pour rôle de les virtualiser. D’un côté cela limite énormément les performances du système, notamment pour les applications nécessitant de larges ressources graphiques, tels que les jeux par exemple.
D’un autre côté, l’interface utilisateur est nettement plus rapide que celle des versions précédentes de NT grâce à l’intégration d’une partie de Win32 dans le kernel. Dans les versions antérieures basées en 16 bits, chacune des applications partageait la même adresse. C’est Dave Cutler, alors en charge du développement de Windows NT, qui décida d’allouer à chaque processus sa propre adresse, d’isoler le kernel du reste du système et enfin de créer un processus de win32 dédié à la gestion des interfaces utilisateurs et graphiques. Cela nécessitait par contre d’installer directement dans le kernel les pilotes de la carte graphique…ce qui pouvait poser quelques risques de stabilité.
En tout cinq éditions de Windows NT 4.0 ont vu le jour :
Windows NT 4.0, Windows NT 4.0 Workstation (que nous retrouvons installée sur les machines ou distributeurs publics), Windows NT 4.0 Server (orienté vers les PME), Windows NT 4.0 Server, Enterprise Edition (sorti en 1998, il s’agit véritablement du précurseur à la famille de Windows Server) et enfin Windows NT 4.0 Terminal Server.
Pour beaucoup, la sortie de Windows NT 4.0 est un pas en arrière. En effet, ce système apporte certaines contraintes par rapport aux versions antérieures.
En comparaison à Windows 95, Windows NT offre une meilleure compatibilité avec les CPU Pentium-Pro et tout comme OS/2, c’est un système entièrement écrit en 32 bits. Cependant, la technologie Plug-and-Play n’est pas très bien prise en charge. Certaines personnes en sont arrivées au point d’installer Windows 95 afin d’analyser la configuration système pour ensuite la recopier sur une installation fraîche de NT 4.0. Plus problématique, la refonte du kernel de NT 4.0 a entraîné une modification non négligeable des pilotes, et ceux de Windows 95 ou Windows NT 3.x sont devenus incompatibles du jour au lendemain. Pour couronner le tout, on ne pouvait plus installer de drivers au travers du DOS comme cela était possible avec Windows 95.
Windows 98 (nom de code : Memphis), sorti en juin 1998, est un opus généralement regardé comme une “grosse mise à jour” de Windows 95.
Il aura tout de même fallu attendre deux ans pour cette nouvelle version et Microsoft y introduit plusieurs innovations ; plus d’un millier, selon la compagnie.
Windows 98 est le premier système de Microsoft orienté vers un usage pour l’Internet. Chaque utilisateur peut désormais envoyer ses emails, lire les actualités des newsgroups ou participer à des conférences vidéo. Windows 98 embarque Front Page Express ainsi qu’un assistant de publication sur Internet. Pour la première fois, Microsoft introduit Windows Updates, qui permet à tous les utilisateurs de garder leur système mis à jour à partir d’une connexion Internet. Enfin, Windows 98 est le début d’une longue promotion pour le portail Internet, MSN.
Mais ce qui a fait couler beaucoup d’encre, c’est l’intégration d’Internet Explorer (V4.7) au système et même dans l’interface de l’explorateur de fichiers. C’est le début d’un long procès au sein duquel Microsoft doit faire face aux accusations de vingt états américains qui jugent l’intégration d’Internet Explorer au système comme un acte de concurrence déloyale, notamment envers Netscape.
Le point fort du système reste dans la gestion des périphériques, nettement améliorée par rapport à Windows 95, ainsi qu’une meilleure prise en charge du système de fichiers FAT 32. Les ports USB sont finalement exploités au maximum et l’on peut y brancher des appareils photos numériques, des caméscopes voire même des joysticks à retour de force. Avec ce nouveau système, Windows peut désormais gérer plusieurs écrans, recevoir des cartes TV et lire des DVDs.
Notons qu’il est maintenant possible de créer des partitions supérieures à 2GB.
D’une manière générale, le système est plus stable et plus rapide que son prédécesseur; Microsoft y a introduit aussi des outils d’entretien automatisés, ce qui permet au système de s’auto nettoyer tout seul. Parmi ces outils nous retrouvons le gestionnaire de tâches, le déframengmenteur, le nettoyeur ou encore l’utilitaire de sauvegarde.
Windows 2000, sorti en février 2000, aurait dû s’appeler Windows NT 5.0. En ce sens, le système est principalement destiné au PMEs.
En comparaison à Windows 98, ce système se révèle largement plus rapide et cela grâce à un kernel en 32 bits. Cependant, ces performances ne sont pas aussi spectaculaires pour les utilisateurs de NT 4.0; l’avantage de 2000 se trouve véritablement dans toutes ses nouveautés.
Afin de s’aligner sur ses produits grand public, Microsoft renforce la compatibilité du matériel sur ses machines professionnelles notamment avec le Plug-and-Play ainsi qu’un port Firewire. Fini les casse-têtes et une fois l’appareil connecté, Windows 2000 demandera de lui-même un pilote si nécessaire.
Par ailleurs, Windows 2000 apporte un nouveau gestionnaire de réseau par rapport à la génération NT. Désormais, chaque connection, LAN, VPN ou modem peut être modifiée, permutée ou discontinue sans avoir à redémarrer l’ordinateur: un point essentiel pour les serveurs d’entreprise.
Si la majorité des programmes fonctionnant sous Windows 98 ou Windows NT sont compatibles avec Windows 2000, certains utilitaires doivent être mis à jour; c’est le cas pour les anti-virus ou les outils de défragmentation.
Windows 2000 nécessite néanmoins une configuration matérielle quelque peu poussée à l’époque. Selon Microsoft, qui l’on sait, tend à minimiser les configuration minimales requises, Windows 2000 Professional nécessite un processeur tournant à 133 MHz, 64GB de mémoire vive et un disque dur d’au moins 2GB dont 1GB de libre. Windows 2000 Server requiert 128 MB de RAM et un disque dur un peu plus volumineux. Cela est en partie dû au mode hibernation qui fait son apparition auprès des boutons d’extinction et de redémarrage; encore une option très utile dans un cadre d’utilisation professionnelle.
Sept mois après la sortie de Windows 2000, Microsoft présente Windows Millenium qui est alors perçu comme la version basique de Windows 2000.
En plus des nouveautés déjà introduites par 2000, Millenium est le premier système de Microsoft à proposer l’utilitaire de restoration de fichiers qui remplace l’outil de sauvegarde. Aussi, la communication avec le site de mises à jour, Windows Update, est améliorée et il est désormais possible de le mettre en mode automatique, un pas non négligeable pour la sécurité de millions d’utilisateurs. Toujours au service des utilisateurs, Microsoft y inclut le Centre de Support: une vaste FAQ en cas de problème d’utilisation.
Parce qu’il est plutôt destiné au grand public qu’à l’usage professionnel, Windows ME se concentre sur le multimédia, un secteur en plein essor. Microsoft dévoile WIA (acronyme pour Windows Image Acquisition) un ensemble de technologies visant à faciliter l’importation d’images. Aussi Windows ME détecte automatiquement les périphériques d’acquisition tels que les scanners ou appareils photo numériques. Chaque image est sauvegardée par défaut dans un nouveau répertoire: “Mes Images”, lequel peut être visualisé avec des miniatures. Ce dossier peut aussi être utilisé pour l’écran de veille.
Le système embarque Windows Media Player 7. Le lecteur audio a été transformé en passerelle multimédia orientée vers un usage haut débit pour accéder, entre autre, à des radios en streaming. Enfin, avec Windows Movie Maker, tout le monde peut à présent éditer ses films numériques et digitaliser ses cassettes vidéo.
Avec Windows XP (nom de code Whistler) en octobre 2001, Microsoft n’a qu’une idée en tête : démocratiser l’informatique et rendre chaque opération plus facile à exécuter. Doté d’une toute nouvelle interface, XP (pour eXPérience) rassemble les fonctions de Millenium et de 2000.
Plusieurs nouveautés voient le jour, telles que l’usage de Clear Type qui apporte un meilleur confort de lecture des caractères typographiques, l’accès au Bureau à distance afin d’accéder aux disques durs et périphériques d’une autre machine ou une meilleure prise en charge des connections Internet modem et haut débit. Au travers de la démocratisation des nouvelles technologies, de plus en plus de familles investissent dans un ordinateur multi-utilisateurs. Microsoft accompagne ce phénomène, et le nouveau système embarque une meilleure gestion des comptes utilisateurs.
On ne manquera pas de noter une toute nouvelle interface revue en profondeur afin de permettre à chacun de la personnaliser. Plus qu’un nouveau design, XP met en avant un mode de prise en main innovant. Les panneaux latéraux de l’explorateur de fichiers autrefois inutiles sont désormais le point de départ d’actions à réaliser sur le dossier visionné. De cette manière, en regardant le dossier ” Mes images “, un clic suffit pour générer un diaporama ou imprimer son contenu.
Windows XP fut l’objet de nombreuses critiques et notamment en ce qui concerne l’activation du produit. Afin d’enrailler les copies frauduleuses et le développement des marchés illégaux, Microsoft oblige les clients à activer le système au moyen d’un connexion Internet ou par téléphone. Le système est étroitement lié au BIOS de la machine et il n’est donc pas possible de l’installer sur un autre ordinateur. Par ailleurs, l’intégration de Windows Media Player et des services Internet (Microsoft Passport lié au compte utilisateur ) au sein du système sont vivement critiqués ; la compagnie est de nouveau mise en accusation pour abus de monopole.
Windows XP est décliné en 7 versions:
Windows XP Home Edition, destiné à l’usage familial, est le plus vendu et pré-installé sur la majorité des machines.
Windows XP Professionnel cible les entreprises ou utilisateurs expérimentés.
A l’origine, Microsoft aurait du sortir deux interfaces différentes : celle que l’on connaît pour la version Home Edition (Luna) et une autre pour Windows XP Professionnel. L’engouement des testeurs pour la première interface obligea Microsoft à abandonner la seconde.
Par la suite, Microsoft modifie XP afin de le rendre compatible avec certaines machines aux usages bien spécifiques. C’est tout d’abord le cas de Windows XP x64 Edition, basé sur Windows Server 2003, pour les machines en 64 bits. Ensuite, en poussant toujours plus loin le multimédias au sein des familles, Microsoft lance Windows XP Media Center (nom de code eHome), un centre multimédia qui prend toute sa place dans le salon. XP Media Center (MCE) n’est pas un simple logiciel; le système est vendu avec un PC silencieux doté d’un lecteur DVD, d’une carte TV pour pouvoir programmer des enregistrements vidéo et obtenir un calendrier des émissions. Une interface spéciale pilotée à l’aide d’une télécommande infrarouge permet de visualiser des diaporamas, de lire sa musique et ses films. L’interface graphique de XP Media Center est légèrement modifiée avec un nouveau thème, Royale.
L’ère de la mobilité a commencé et cette fois Windows XP est installé sur les Tablet PCs : le système est modifié pour ces ordinateurs / tablette portables doté d’un écran tactile. Microsoft y introduit la prise en charge de notes manuelles.
Enfin, n’oublions pas deux légères variantes:
- Windows XP Starter : une version allégée destinée aux pays en voie de développement d’Asie (Thaïlande, Malaisie, Indonésie)
- Windows XP N : avertit plusieurs fois par la Commission Européenne, Microsoft est finalement jugé et sanctionné pour son monopole en ayant inclus Windows Media Player au système. En plus d’une amende de 600 millions de dollars, la compagnie est forcée de sortir une version qui n’inclut pas le lecteur audio.
Pour son prochain système d’exploitation, Microsoft table sur 2003. Windows Vista, au nom de code Longhorn, aurait dû apporter une phase de transition entre XP et Blackcomb (connu aujourd’hui sous le nom de Windows 7)
Cependant, au fil du développement l’équipe de Vista y intègre plusieurs fonctionnalités originellement prévues pour Blackcomb.
C’est un travail de fond qui a été opéré sur Vista, et ce, afin d’y intégrer les dernières technologies. Ainsi, Microsoft a restructuré l’architecture de plusieurs composants primordiaux tels que la prise en charge de l’impression, de l’affichage, du son et du réseau.
Vista est le premier système compatible avec ReadyBoost et Ready Drive, deux technologies permettant d’utiliser de la mémoire flash (clé USB) ou un disque dur externe pour s’en servir comme mémoire cache afin d’accélérer l’exécution des programmes les plus utilisés. Au niveau graphique, on ne manquera pas de noter de sympathiques effets 3D. Vista embarque un nouveau modèle de pilotes d’affichage ainsi qu’un tout nouveau Direct3D. Enfin Microsoft revoit sa connexion TCP et inclut une nouvelle architecture réseau IPv6.
Outre son interface, baptisée Aero, qui apporte un nouveau souffle à Luna, Windows Vista embarque plusieurs autres nouveautés et une prise en main encore plus facilitée.
Si Microsoft a travaillé sur un nouveau shell pour Windows XP, Vista n’est pas en reste. Dans l’explorateur de fichiers, le panneau latéral d’actions à effectuer sur le dossier visualisé a été transformé en barre de tâche. La navigation au sein du système ne s’affiche plus dans une barre d’adresse mais au travers d’un menu fléché. Un nouveau panneau d’affichage présente une miniature du fichier sélectionné. Par ailleurs, un autre panneau affiche les caractéristiques du document pour lequel il est possible d’attribuer des mots-clés.
D’abord intégrée sous le nom de Dashboard au cours du développement de Longhorn, la Sidebar fut ôtée dans l’une des dernières versions bêta pour finalement faire son retour dans la version finale. La Sidebar permet à l’utilisateur de réunir des gadgets, des minis applications aux fonctions très diverses (lecteur de fils RSS, messenger, prévisions météo…)
Quelques nouveaux logiciels font leur apparition, c’est le cas de Windows Mail, qui remplace Outlook Express, Windows Calendar, Windows DVD Maker, Windows Photo Gallery, Windows Meeting Space ou le Contrôle Parental. Enfin Vista intègre les dernières versions d’Internet Explorer (V7) et du Media Player (V11).
Malgré toutes ces nouveautés, Vista est l’objet de très nombreuses critiques et particulièrement en ce qui concerne sa compatibilité matérielle. Pour un confort d’utilisation et l’exploitation de toutes ces technologies, le système nécessite au minimum 2GB de mémoire vive : c’est quatre fois que le minimum requis pour XP, à croire que ReadyBoost n’est rien d’autre qu’un palliatif à ce problème. Le comble reste sans doute la lenteur d’exécution des tâches basiques tels que les “copiers/collers”, Microsoft a d’ailleurs adressé ce problème au moyen d’un patch via Windows Updates. Plus grave encore, un grand nombre de périphériques autrefois reconnus et opérationnels sous XP n’ont pas reçu de mises à jour pour fonctionner correctement sous Vista ; plus qu’une mise à jour du système d’exploitation, c’est, pour beaucoup, la machine elle-même qu’il faudra changer.
Windows 7 (précédemment connu en tant que Blackcomb et Vienna) est un système d’exploitation de la société Microsoft, sorti le 22 octobre 2009 et successeur de Windows Vista.
Cette version de Windows reprend l’acquis de Windows Vista tout en apportant de nombreuses modifications, notamment par divers changements au niveau de l’interface et de l’ergonomie générale, un effort particulier pour la gestion transparente des machines mobiles et le souci d’améliorer les performances globales du système (fluidité, rapidité d’exécution même sur des systèmes moins performants, tels les netbooks) par rapport à son prédécesseur.
En identifiant cette mouture par son numéro de version (il s’agit de la septième version de Windows), Microsoft renoue avec une logique abandonnée depuis Windows 3.2 et Windows NT 4.0. La tradition voulait jusqu’ici que les versions de Windows soient identifiées par référence à l’année de sortie (Windows 95…) ou par une appellation ad hoc (Windows XP ou Windows Vista). Néanmoins, Windows 7 se base sur le noyau NT 6.1.
Le 8 avril 2010, le système d’exploitation dépasse la barre des 10 % de part de marché en 5 mois tandis que Windows Vista avait dû attendre 16 mois pour arriver à un même score
La sortie de Windows 7 prend place dans un contexte particulièrement sensible pour Microsoft. Windows Vista a connu des difficultés pour s’imposer comme le successeur de Windows XP. Ainsi, en août 2008, la part de marché de Windows Vista en Europe s’élevait à 20 % contre plus de 70 % pour Windows XP. D’autre part, Microsoft semble devoir faire face à une érosion, faible mais réelle, de sa part de marché globale dans le domaine des systèmes d’exploitation. En mars 2010, Microsoft revendique 90 millions de licences vendues dans le monde. En octobre 2011, il est le système le plus utilisé au monde avec une part de marché de 40,18%
Windows 7 a été le fruit d’un processus de développement long et mouvementé.
Le projet Blackcomb a débuté avant la sortie de Windows XP et avait vocation de devenir son successeur direct dès 2002. Cette nouvelle mouture devait constituer une version majeure, en rupture avec les précédentes versions issues de la famille Windows 95 ou Windows NT. Au moment de la sortie de Windows XP, la sortie de Blackcomb a été finalement repoussée à 2005, un nouveau projet baptisé Longhorn (le futur Windows Vista) devant prendre la relève de XP et assurer l’intérim dès 2003. Ce nouveau projet devait d’ailleurs reprendre certaines innovations de Blackcomb telles que le système de fichier WinFS ou le Desktop Window Manager (l’Aero de Vista).
Mais la polémique grandissante quant à la sécurité des produits Microsoft (avec notamment la diffusion spectaculaire de virus, par exemple Blaster en 2003, exploitant des failles de Windows XP) obligea Microsoft à modifier ses priorités.[réf. souhaitée] Microsoft dut tout d’abord se consacrer à l’amélioration de la sécurité de ses produits existants avec de nouveaux Service pack pour Windows XP et Windows Server 2003. Ensuite, le développement de Longhorn (qui avait débuté dès la sortie de Windows XP sur la base de celui-ci) fut repris en 2004 à la base dans un souci accru de qualité du code et de sécurité, en mettant de côté certaines des innovations issues de Blackcomb telles que WinFS ou encore Next-generation secure computing base, jugées insuffisamment abouties pour une diffusion à grande échelle. C’est pourquoi beaucoup qualifient Windows Vista de version intermédiaire.
Malgré ces divers retards, le projet Blackcomb n’a pas été abandonné. En janvier 2006, il fut renommé Vienna, avant d’être connu sous le nom de Windows 7 depuis janvier 2007.
La version du noyau de Windows Vista étant la 6.0, on pourrait suggérer que le nom Windows 7 provienne de la prochaine version du noyau qu’il devrait intégrer. Cependant, Windows 7 utilise le noyau NT 6.1.
Comme l’a confirmé Mike Nash le 13 octobre 2008, « Windows 7 » est bien l’appellation officielle et définitive de ce système.
Une version pré-bêta de Windows 7, la Milestone 3, a été distribuée aux développeurs présents à la Professional Developers Conference (PDC) 2008 de Microsoft. Cette version contient de nombreux changements dans l’interface, notamment une nouvelle barre des tâches, un menu démarrage amélioré et l’absence du volet Windows. Le volet Windows a certes disparu, mais les gadgets sont toujours là et on peut les placer où l’on veut sur le bureau.
De plus, Windows 7 utilise la mémoire vive de façon bien plus intelligente, en utilisant beaucoup de mémoire s’il y en a, tout en sachant fonctionner correctement sur des configurations n’ayant que 512 Mio de mémoire vive. Windows 7 utilise également moins de données pour démarrer. En définitive, le démarrage serait peut-être même plus rapide que XP, ce qui n’était pas encore le cas de la version bêta, et qui ne sera pas le cas de la finale. Windows 7 propose par contre une réactivité générale globalement supérieure à Vista, mais peine encore parfois face à XP.
La navigation, l’interface et le design sont semblables à Windows Vista avec quelques modifications, notamment la barre des tâches plus personnalisable et plus simple à utiliser. La date de sortie de Windows 7 était fixée au 22 octobre 2009. La bêta 1 qui est la build 7000 a été distribuée à des testeurs, tandis que la version publique a été publiée le 9 janvier 2009 jusqu’au 10 février.
La version release candidate est distribuée aux Gold Partners du groupe TAP dès le 21 avril 2009, et rendue publiquement disponible le 5 mai 2009 dans plusieurs langues, dont le français.
La version RTM est sortie le 13 juillet 2009. Elle est disponible pour les partenaires, fabricants OEM, grands comptes et développeurs depuis le 22 juillet 2009
La commercialisation de ce nouveau système a débuté dans le monde le 22 octobre 2009. Ben Fathi, vice-président de la Windows Core Operating System Division, avait assuré que le délai d’attente exceptionnellement long entre les sorties de Windows XP et de Windows Vista (un peu plus de 5 ans) ne devrait plus se reproduire. L’objectif fixé par Microsoft est atteint : la sortie commerciale d’un nouveau Windows trois ans après la sortie de Windows Vista.
Selon une enquête parue le 6 décembre 2009, 70 % des sondés sur 550 sont très satisfaits de ce nouveau système d’exploitation, 24 % satisfaits et 2 % déçus ; 4 % sont sans opinion.
Le 28 avril 2010 (6 mois après sa sortie), Microsoft annonce avoir vendu plus de 100 millions de licences, donnant au système d’exploitation le record de l’OS vendu le plus rapidement de l’histoire de Microsoft.
En octobre 2011 Windows 7 devient le système d’exploitation le plus utilisé au monde, devant Windows XP, alors que Windows Vista n’a jamais réussi à surpasser son prédécesseur.
Le 20 janvier 2012, Microsoft annonce avoir vendu 525 millions de licences, ce qui correspond à une moyenne de 7,8 licences vendues par seconde depuis la sortie 2 ans auparavant.
Tout comme Windows Vista, Windows 7 est disponible en plusieurs versions suivant le public visé. Le coût de la licence est différent pour chaque version.
Les OEM reçoivent un pack spécifique leur permettant de réintégrer Internet Explorer 8, mais auront également la possibilité d’opter pour un autre navigateur ou proposer un choix multiple.
- Windows 7 Starter : une version allégée réservée aux netbooks. Elle est capable d’exécuter plusieurs programmes simultanément au lieu des 3 prévus initialement. L’interface Aero n’est pas disponible et on ne peut pas personnaliser Windows (exemple : changer l’arrière-plan du bureau).
- Windows 7 Édition Familiale Basique : destinée aux pays en développement. Interface Aero non disponible.
- Windows 7 Édition Familiale Premium : destinée au grand public mais avec des fonctions multimédias supplémentaires comme le support de la télévision à haute définition (HDTV), de Windows Media Center, la création de DVD…
- Windows 7 Professionnel : destinée aux entreprises. Elle intègre des technologies de sauvegarde par le réseau et de chiffrement des données (également disponible en version « N » sans Media Player).
- Windows 7 Entreprise : destinée aux très grandes entreprises. Elle inclut toutes les fonctionnalités de Windows 7 Professionnel et y ajoute la mise en œuvre d’une technologie de chiffrement matériel ainsi que la possibilité d’utiliser une seule image pour un déploiement mondial. Seules les entreprises disposant d’un abonnement de maintenance Software Assurance ou un Accord Entreprise Microsoft peuvent se la procurer.
- Windows 7 Édition Intégrale : (ou Ultimate pour les pays anglophones) une version complète comprenant toutes les technologies de la version Édition Familiale Premium et de la Professionnelle. Les modules linguistiques du système MUI (Multilingual User Interface (« Interface Utilisateur Multilingue »), qui permettent de faire basculer entièrement la langue d’affichage de Windows, sont disponibles dans cette édition de Windows 7. Allant de pair avec l’amélioration de la gestion de l’Unicode, ces modules étaient déjà disponibles avec l’édition Intégrale de Windows Vista, et présentent un intérêt notable pour les entreprises rassemblant des collaborateurs (voire des clients) parlant différentes langues, ainsi que pour certains particuliers.
Windows 7 est disponible en versions 32 bits et 64 bits. La version 64 bits est rétrocompatible avec les applications 32 bits et les applications 16 bits (mode XP, pour les versions Professionnelles et Intégrales seulement), la version 32 bits est rétrocompatible avec les applications 16 bits.
Windows 7 est compatible avec les applications fonctionnant auparavant avec Windows XP. Windows 7, dans ses versions Professionnelle, Entreprise et Intégrale, intègre un « Windows XP Mode », c’est-à-dire une licence de Windows XP virtualisée, dans le but de rassurer les utilisateurs sur la compatibilité de leurs applications fonctionnant déjà sous Windows XP. Au lancement de Windows 7, ce mode ne fonctionnait pas avec tous les ordinateurs, car ils devaient posséder des processeurs embarquant une technologie permettant la virtualisation comme par exemple Intel VT pour les processeur Intel, et AMD-V pour les processeur AMD. Depuis la sortie du patch KB977206, Microsoft a donné la possibilité d’utiliser XP Mode sur des plates-formes ne bénéficiant pas des technologies Intel VT et AMD-V. Ce patch sera par ailleurs intégré dans le service pack 1 de Windows 7.
Malgré la rétrocompatibilité supposée de Windows 7 avec Windows XP, on a dénombré des centaines de logiciels conçus pour Windows XP qui présentent des problèmes de fonctionnement importants voire une incompatibilité totale avec Windows 7. Cette liste, alimentée par les éditeurs de logiciels et utilisateurs, grandit de jour en jour.
Travaux réalisés en 2010 dans le cadre d’une formation